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Prières et réflexions


D'une fête
à l'autre


Sacrés beaux
moments

Mots
d'enfants


Pour aller
plus loin
Éveil à la
spiritualité

Semaine québécoise des familles
Famille, berceau de l'Amour

L'amour est lumière, sur les routes humaines
Mais lumière qui éclaire et qui réchauffe les cœurs
L'amour est chant du violon qui chante le chant du monde
Pour caresser les visages solitaires et faire naître la vie
L'amour est souffle de l'Amour infini
Il vient d'ailleurs et vole vers l'ailleurs
L'amour est consentement de l'homme au souffle qui invite
Il est le cœur de l'homme qui s'ouvre pour l'accueillir et le donner...
À travers tout ce que nous rapportent les nouvelles par le truchement des médias, des journaux, de la télé, de la radio et de tout ce que nous constatons, il faudrait être naïfs pour ne pas regarder la réalité en face
et dire que nous vivons une période exceptionnelle et d'incertitude dans
notre histoire.
Pourtant, devant ce tableau sombre et lugubre, je souhaite qu'on arrête l'horloge pour organiser une fête qui nous invite à l'amour, à la danse,
à la joie et à l'espérance  (Joseph Éveillard, prêtre)


Dieu et l’enfant

Dieu: Bonjour!

L’enfant: Bonjour!

D: Je suis là, près de toi.

E: Qui es-tu?

D: Je suis Dieu.

E: Viens me rendre heureux!

D: Je ne peux pas, nous n’avons pas fait alliance.

E: Qu’est-ce que cela veut dire, « faire alliance » ?

D: C’est une chose très belle. Cela veut dire, « lier sa vie avec la vie d’un autre » ;

E: Lier sa vie ?

D: Oui. Tu es un petit enfant tout seul, tu vis comme si tu n’avais besoin de personne, je ne suis rien pour toi. Mais si nous faisons alliance, nous serons heureux ensemble. Tu seras pour moi unique au monde, et je serai pour toi unique au monde. Si tu fais alliance avec moi, ta vie sera comme ensoleillée… S’il te plaît, fais alliance avec moi.

E: Je veux bien, mais je n’ai pas beaucoup de temps…

D: On ne connaît que les êtres avec lesquels on fait alliance. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils ne prennent plus le temps de regarder, d’écouter, de s’émerveiller. Ils ont peur de perdre du temps en restant près de quelqu’un, ils n’ont plus le temps de s’aimer.
S’il te plaît, fais alliance avec moi.

E: Que faut-il faire?

D: Il faut se rencontrer, pour se regarder, pour s’écouter, pour se comprendre, pour se connaître, et nous marcherons ensemble et nous aimerons ensemble.

E: Mais comment se rencontrer?

D: C’est simple, il y a la prière : tu me regardes avec ton coeur et je te regarde. Tu m’écoutes dans ton coeur et je t’écoute. Tu me parles de tout ton coeur et je te parle. Il y a aussi mon fils Jésus : quand tu entends sa Parole, quand tu regardes ses gestes, c’est ma Parole, ce sont mes gestes. Dans l’Évangile, tu peux les découvrir. Et puis, tu sais, je suis partout dans le monde. Si tu me connais bien, tu me rencontreras en rencontrant les hommes. Tu me reconnaîtras car je suis dans le coeur de chacun, surtout avec ceux qui souffrent ; tu me reconnaîtras car, tu sais, on ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux.

E: L’essentiel est invisible pour les yeux!

D: C’est le temps que tu perdras pour Dieu qui fera la richesse de ton alliance.

E: C’est le temps que je perdrai pour Dieu!

D: Les hommes ont oublié cette vérité mais tu ne dois pas l’oublier : tu deviens responsable pour toujours de notre alliance;
tu es responsable de la vie que je t’ai donnée.

E: Je suis responsable de la vie que Dieu m’a donnée !...                                                  (D’après « Le petit prince », de Saint-Exupéry)


Dans les replis des grands froids

Rester davantage à la maison… Pour bien des raisons…
Réfléchir au sens de la vie au fil de cette froide saison…
Pour la simple raison qu’elle se vit davantage aux confins de nos maisons.

Sous la trame des liaisons, des émotions et même des émissions, approcher avec un cœur attendri les occasions de transformations.
Y voir Dieu à l’œuvre dans ces chemins parcourus en famille, entre amis…
Savoir repérer sous l’enveloppe banale des choses, des situations, des circonstances; ce qui engendre graduellement la compréhension de qui nous sommes individuellement et collectivement.
Au-delà de ses blessures, prendre soin de soi pour ensuite le faire pour les autres.

Dépolluer ses valeurs préconçues, ses peurs pour être et faire autrement.
Toute chose peut être l’occasion d’une rencontre avec Dieu. Se rendre disponible et ouvert pour donner plus de consistance à nos relations avec les autres et avec Dieu.
Marcher humblement mais fièrement sur le chemin des béatitudes.
Imaginer des paroles qui donnent des ailes et qui invitent à des agir conséquents.
Invoquer la puissance de l’Esprit pour que sa Présence embellissent tout ce nous touchons, tout ce que nous faisons pour et avec les autres.

Esprit de Dieu donne-moi une claire vision de ce que je dois faire et la force de l’accomplir en toute quiétude et juste abandon.

Cliché et texte Jocelyne Simard


Déclaration spirituelle sur les changements climatiques

"Nous entendons le cri de la Terre.
Nous croyons que le soutien de la vie sur Terre est un impératif spirituel.

Les peuples de la Terre et les autres espèces ont le droit de vivre sans être menacés par la convoitise et les gestes destructeurs des humains.
La pollution, en particulier celle qui résulte de la consommation intensive d’énergie par les riches pays industrialisés, réchauffe l’atmosphère et entraîne des changements climatiques majeurs. Ce sont les plus vulnérables, les plus pauvres du monde et les générations futures qui en paieront le prix.
Nous nous engageons à faire notre part pour réduire cette menace des changements climatiques par des mesures dans nos propres vies, par des pressions sur les gouvernements et les industries et par notre solidarité avec les personnes les plus affectées par les changements climatiques.
Nous prions pour obtenir le soutien spirituel nécessaire afin de répondre au cri de la Terre."

(Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques, décembre 2005)


Cherche ta voix

Je suis allée dans la forêt
Mais je n’ai pas trouvé Tes paroles de paix

Je suis allée dans ta maison
Mais je n’ai pas trouvé Tes paroles d’un joli sermon

Je suis allée dans le cimetière
Mais je n’ai pas trouvé Tes aroles de guerre

Je suis allée dans le ciel
Mais je n’ai pas trouvé Tes paroles les plus belles

Je suis allée dans mon cœur
Et j’ai trouvé tes paroles d’une si belle douceur       (Caroline Mailloux, 11 ans)
 


La Toussaint... ce temps de novembre
Je regarde la splendeur des couleurs avant l’hiver et mon âme sourit de bonheur.
C’est vrai que novembre arrive avec ses vents et ses grisous.
Cette entre-saison nous emmène d’autres lumières.
Mes yeux continuent de chercher Ta Lumière vers le ciel …
Et pourtant elle est parfois si près, dans les yeux d'une personne inconnue que je rate ses halos.
Seigneur, aide-moi à discerner ce qui est le mieux pour moi et pour les autres à chaque instant de ces jours entre chien et loup. Que la joie s'infiltre dans mes pensées afin que mes actions en soient teintées; un sourire sur mes lèvres afin que dans mes rencontres je sois un reflet de Ton Amour. Et surtout apprends-moi Seigneur, la patience et la douceur comme l’arbre confiant qu’il y aura un printemps. Les gens compliqués et les situations difficiles, aides-moi à les accueillir comme une bonne terre abrite les semences.
Une autre demande, s’il te plait merci : rends-moi capable de donner et de recevoir le pardon chaque fois qu'il le faudra.
Seigneur merci, merci pour la vie même en ces jours plus gris.  (Texte et cliché Jocelune)


Seigneur, quelles belles journées!
Je te rends grâce pour tant de splendeur!
Un soleil qui irradie tout ce qu’il touche, qui accentue la beauté de chaque créature.
Qu’elle soit humaine, animale ou végétale. Ta chaleureuse luminosité garde la vie de chacune d’elle et l’embellit.
Merci est un bien petit mot pour évoquer l’immense reconnaissance pour tant de présents.
Comme des pierres posées ils érigent un bonheur tranquille là où je pose mon attention.
Le regard attentif sur l’égrainement des secondes attire comme un aimant tes bénédictions.
On dit que bénir c’est dire du bien. Je te bénis donc Seigneur pour ce que tu fais vibrer en moi.
Le fait d’accueillir tes subtiles attentions pour moi deviennent comme des piliers solides dans ma cathédrale intérieure souvent fragilisée par les bêtises humaines.
Merci Seigneur d’être dans ma vie!         (Prière et photo: Jocelune)


Prière pour la fête du travail
Avec l’ensemble des travailleurs et des travailleuses de notre pays,
     toutes professions confondues;
Avec les professeurs qui entreprennent une nouvelle année scolaire;
Avec le personnel des hôpitaux, des CLSC et des résidences pour personnes âgées;
Avec ceux et celles qui travaillent dans les commerces;
Avec ceux et celles qui travaillent la terre ou dans l’industrie forestière;
Avec toutes les personnes qui consacrent le meilleur d’elles-mêmes au service de la société
     à travers la vie politique et avec tous ceux et celles qui travaillent pour notre sécurité :
     policiers et policières, pompiers, sécurité civile, brigadiers et brigadières scolaires;
Avec toutes ces personnes qui, au cours de la dernière année ont perdu leur emploi.
Pour elles, la fête du travail est une fête bien triste cette année;
Nous te rendons grâce et nous t’offrons le travail de nos mains.
Le travail des mains calleuses et sales,
Les mains des durs labeurs, de toutes les mains d’œuvre.
Le travail des mains qui caressent, qui consolent, qui essuient, qui accueillent.
Le travail des mains qui cuisinent, qui pétrissent, qui servent.
Le travail des mains blanches, qui cherchent, qui pensent, qui écrivent.
Le travail des mains qui prient, qui égrènent les chapelets, qui pardonnent.
Le travail des mains qui se tendent, qui relèvent, qui guérissent.
Le travail des mains qui construisent maisons, toits, routes, barrages.
Le travail de celles et ceux qui prennent la main des enfants, qui les conduisent, les instruisent, les protègent.
Le travail de ceux et celles qui se tordent les mains de douleur, de désespoir, de regret.
Le travail des mains qui sont les dernières à parler aux heures de départ, aux heures de séparation.
Nous te rendons grâce pour le travail de toutes ces mains qui construisent notre monde.
Nous te rendons grâce, toi qui tiens le monde dans tes mains. Toi qui tiens notre vie dans tes mains.
C’est l’essentiel de ce que nous avons appris de Jésus ton Fils,
     lui que tu nous as envoyé comme guide, comme éducateur.
Répands sur nous l’Esprit qui l’animait. Qu’il inspire tout le travail de nos mains.                     (Prières au gré des jours, Paul Tremblay)


Seigneur de Vie et de Beauté
Seigneur de Vie et de Beauté
Puis-je te dire tout bas ce qui me chagrine ces temps-ci?
Puis-je te demander d’en atténuer les lourdeurs afin que,
légère et joyeuse je parvienne à respirer les heures dans l’harmonie et la liberté?
    (Jocelyne, apl)                            Texte complet >
 


Le bruit des ailes
J’étais seule sur la plage, déjà le soir tombait
J’étais enveloppée de silence
L’arbre nu étendait ses branches
Soudain, j’ai entendu un bruit d’ailes
Un oiseau est venu se poser sur ma main.
Un rayon de soleil a éclairé la mer
Alors j’ai senti la joie monter un moi comme une vague et j’ai reconnu ta Présence.

      Marion (Grain de soleil, le journal des enfants curieux de Dieu, Paris, Bayard Presse, n 52, juin 1993.)


À coeur notre planète!
Aux personnes de tout âge qui ont le courage de faire de simples petits gestes,
Aux personnes qui, à petits ou grands pas, ouvrent le bal,
Mettent l’épaule au gouvernail,
Qui seules et puis ensemble attisent le feu,
Du fol espoir, à faire d’un monde qui ne tourne pas toujours bien rond,
Sur une planète pourtant belle et bien ronde
       (Jocelyne, apl)                                      Texte complet >